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Africa News
les nouvelles du continent Africain

 

Côte d'Ivoire


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Première rencontre des signataires de Marcoussis
à Bouaké, dans le fief des Forces nouvelles
Un absent de marque, la parti du président Gbagbo


Tous les partis politiques signataires des accords inter-ivoiriens de Marcoussis, à l’exception notable du parti du président Laurent Gbagbo, se sont réunis pour la première fois le 16 juillet à Bouaké, fief de l’ex-rébellion, pour «évaluer l’application» des dits accords.
Cette rencontre, initiée par les Forces nouvelles (regroupement des trois mouvements rebelles) a réuni tous les partis qui ont signé les accords le 24 janvier dernier, sauf le Front populaire ivoirien (FPI) du président Gbagbo.
«Je souhaite qu’à cette occasion les partis puissent dans la confrontation des argumentaires arrêter une position commune qui ne sera que bénéfique au processus de réconciliation nationale», a déclaré Guillaume Soro, secrétaire général du Mouvement patriotique de Côte d’Ivoire (MPCI).
«Je voudrais dire aux partis politiques par qui cette guerre a éclaté de se retrouver pour une fois dans la sérénité, mais aussi dans l’honnêteté pour regarder avec sérieux l’avenir de la Côte d’Ivoire et le processus de réconciliation nationale», a ajouté M. Soro, qui est également ministre d’Etat en charge de la Communication.

Au terme de cette rencontre, les partis politiques présents ont décidé d’un «principe d’action commune pour faire appliquer» les dits accords de Marcoussis.
Les participants, parmi lesquels figuraient le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-parti au pouvoir de 1960 à 1999), majoritaire à l’Assemblée nationale, ont également demandé à leur groupe parlementaire de voter «toute loi entrant dans la mise en œuvre effective de l’accord, notamment celle relative à l’amnistie».
Ils ont dénoncé «la persistance des activités des milices» qui selon eux, constitue des blocages à l’application des accords.

Vers une armée réunifiée ?

Parallèlement toujours à Bouaké, les Forces armées de Côte d’Ivoire (Fanci, forces régulières) et les «Forces nouvelles», qui ont officiellement annoncé le 4 juillet la fin de l’état de guerre, ont décidé de créer un comité mixte d’état-major pour contrôler l’application de cette décision.
Ce comité de 10 membres baptisé CEMCAD et qui sera «le prélude à la formation de la nouvelle armée ivoirenne», entend mettre tout en œuvre pour «jouer pleinement son rôle dans le processus de réconciliation nationale», selon les termes d’un communiqué final.
«Notre souhait est que ce processus irréversible aboutisse à une nouvelle armée ivoirienne avec une définition de nouvelles missions», a déclaré le colonel Kadio Miezou, des FANCI.
«La hache de guerre est enterrée et nous mettons en garde tous ceux qui chercheront à la déterrer», a martelé de son côté sur un ton martial, le colonel Soumaïla Bagayogo, des Forces Nouvelles.

UA (Union Africaine)


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Sommet de l’Union Africaine
Le Malien Alpha Oumar Konaré
élu président de la Commission


L’ancien président malien, Alpha Oumar Konaré, a été élu le 10 juillet à la présidence de la Commission, l’exécutif de l’Union africaine, par les Chefs d’Etat de l’UA réunis en sommet à Maputo au Mozambique.
C’est le président mozambicain Joaquim Chissano, qui prend la présidence tournante de l’UA pour un an.

Alpha Konaré a été élu par 35 voix sur 45 exprimées. Six pays ont voté contre lui et quatre se sont abstenus. L’Union africaine compte 53 Etats membres, mais seuls ceux qui sont à jour de leurs cotisations ou ne font pas l’objet de sanctions ont le droit de voter.
Le nouveau président de la Commission africaine est élu pour quatre ans et devrait entrer en fonction en septembre prochain.
Alpha Oumar Konaré était le seul candidat encore en lice à ce poste après le retrait de l’ancien ministre ivoirien des Affaires étrangères, Amara Essy, qui avait assuré la présidence intérimaire de la Commission africaine pendant un an. La Côte d’Ivoire, voyant que son candidat n’était pas soutenu par les «grands» pays que sont l’Afrique du sud, le Nigeria, la Libye ou l’Egypte, a finalement préféré l’écarter de la compétition.

Le grand retour de Madagascar

Autre fait marquant de ce sommet, dès l’ouverture, le président sortant de l’UA, le président sud-africain Thabo Mbeki, avait annoncé la réintégration de Madagascar. «Cette réintégration me va droit au cœur. Je veux exprimer la joie et la fierté de Madagascar de retrouver la grande famille africaine», a déclaré le président malgache Marc Ravalomanana.
Cerise sur le gâteau, ce sera Madagascar qui accueillera le prochain sommet de l’UA en 2004.
Depuis l’élection présidentielle contestée de décembre 2001, le siège de Madagascar à l’UA était resté vacant, notamment au dernier sommet de Durban en Afrique du Sud, les instances panafricaines ayant décidé sa suspension.
Les présidents de Côte d’Ivoire, de Centrafrique, du Liberia et du Togo étaient absents de ce sommet. L’Ivoirien Laurent Gbabgo et le Togolais Gnassingbé Eyadéma ont avancé des raisons de situation intérieure, le Libérien Charles Taylor était sous le coup d’un mandat d’arrêt international, et le Centrafricain François Bozizé avait lui le défaut d’être arrivé au pouvoir par un coup d’Etat.

                 

 

 

 

 



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25 millions d'euros pour la Force africaine au Burundi
13/09/2003

Au terme de son séjour au Burundi, l’ambassadeur Djinnit de l’Union africaine a affirmé que l’Union européenne envisagerait de financer la force africaine présente au Burundi pour un montant de 25 millions d’Euros. Cette force est là pour sécuriser les Burundais rentrés d’exil et participer aux programmes prévus par les accords d’Arusha quant à l’intégration des rebelles dans les nouvelles institutions de sécurité et les opérations de démobilisation. Monsieur Saïd Djinnit a réitéré l’engagement de l’union africaine à trouver une solution au problème burundais. Toujours selon l’ambassadeur Djinnit, même si l’union africaine fait face à des problèmes logistiques et financiers, tout est en train d’être mis en place pour que la force africaine soit au complet d’ici la fin du mois de septembre. Les représesentants de l'Ethipie, du Mozambique et de la République sud africaine étaient en réunion ce 12 septembre pour réviser le budget de cette force.
L’union européenne, la Grande-Bretagne et les USA ont accepté de financer la force africaine dans le cadre de la coopération bilatérale.(avec abp)

 

 

 

 

 

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