AFRIQUE PEUPLES ET CULTURES

 

 

 

 


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Les peuples africains peuvent être divisés en deux grands groupes. Au nord de la côte méditerranéenne jusqu'au Sahara compris, et même en quelques points plus au sud, s'étend l'Afrique blanche, habitée par des peuples europoïdes (arabes et berbères), ayant des caractéristiques de type méditerranéen. Au centre et au sud, en revanche, l'Afrique noire comprend des peuples négroïdes qui présentent une grande variété de caractères physiques dans les traits, dans le degré de colorisation de la peau, dans la taille (des minuscules pygmées aux gigantesque Watussi…)

Les blancs, les noirs et…les autres

Il existe aussi différents groupes humains dérivés, qui possèdent des caractéristiques blanches et noires, comme certain peuple de l'Ethiopie et de la somalie, ou des caractéristiques noires et asiatique, comme les Malgaches de Madagascar. Enfin, certains peuples sont plus difficile à classer, comme les bochimans et les hottentots, habitants " primitifs " du continent, au teint cuivré et à la petite taille, vaincus et chassés par les autres peuples, et qui sont à peine plus de 30 000 individus aujourd'hui. Chasseurs et pasteurs, ils vivent au confins des déserts de la Namibie et du botswana.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Plus de 6 000 langues…

En Afrique, les langues sont bien plus nombreuses que les races. On compte, d'une part, les différentes langues originaires des peuples de l'Afrique blanche, parmi lesquelles dominent les langues de types arabes (sémitique) et, d'autres part les langues originaires des peuples noirs et des groupes mineurs. Si l'on songe que les seuls peuples noirs possèdent environ 6000 langues, souvent très différentes les unes des autres, il est facile d'imaginer l'extrême complexité de la situation, qu'est venue encore compliquer la superposition des langues apportées par les colonisateurs européens. Quand elles ont retrouvé leur indépendance, beaucoup de jeunes nations africaines ont cherché à abolir la langue étrangère, qui leur avait été imposé par les conquérants, pour reprendre leurs anciens langages. Mais cela n'a pas toujours été possible : souvent parce que, parmi les nombreux parlers indigènes, aucun ne dominait ou n'était assez répandu, et parce qu'il fallait continuer à utiliser les langues anglaise ou française dans les rapports économique et commerciaux au niveau international.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

D'Un peu de christianisme, davantage d'islam et partout des rites païens

Si la foi musulmane prédomine naturellement dans les pays de langue arabe -soit l'Afrique blanche- certaines nations de l'Afrique noirs occidentales -le Sénégal, la guinée, le mali ou le Niger- la pratiquent majoritairement. Au centre et au sud du continent, dans les pays colonisés par les catholiques et les protestants, on trouve les différentes fois chrétienne. C'est du moins, ce qui ressort des données officielles. Mais la majorité de la population africaine, y compris les quelques millions de " convertis " officiels, vit une religiosité païenne, pratique des rites animistes et des danses très expressives, issus d'une tradition longtemps préservée de tout contact avec l'extérieur.

Un peuplement " à tous "

La population totale de l'Afrique dépasse aujourd'hui 450 millions d'habitants soit environ 15 habitants au km². Si cette densité est à peu près celle des deux Amériques, elle apparaît très inférieur à celle des continents européens ou asiatique. En outre, ce chiffre n'est pas très significatif car il représente une moyenne entre des valeurs très éloignées. Sur environ un tiers de sa surface, en effet, le continent africain comprend des déserts dépeuplés (Sahara, Kalahari, Namib…), dont la densité est proche de zéro. A l'inverse, certaines zones rurales, comme la mince bande fertile de la vallée du Nil, atteignent une densité de 2000 habitants au km².

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le difficile contrôle démographique

Quoi qu'il en soit, dans l'ensemble, le continent n'est pas excessivement peuplé, et il existe une bonne marge pour un peuplement ultérieur, qui apparaît nécessaire au dynamisme social et économique des jeunes pays africains. Toutefois, une croissance démographique trop rapide, qui avoisine ou dépasse les 3% par an, comme en Algérie ou en Ouganda, entraîne de nombreux problèmes d'adaptation : en particulier, la grave insuffisance des logements et des postes de travail. Il faudrait pouvoir échelonner dans le temps la croissance démographique ; mais cela demande de pratiquer le contrôle des naissances, mesure difficile à imposer dans les sociétés africaines où la famille est très valorisée….

 

 

 

 


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